Toutes les églises de chaque commune et petit documentaire.
L'église Saint-Thomas du Diamant.
Commune du Diamant: (Les habitants: Les Diamantinois.)
Origine du nom: du rocher éponyme, bouchon volcanique jailli de la mer, dont les facettes rappellent la pierre précieuse.
Face au rocher du Diamant avec une belle plage ombragée de plus de 3 kilomètres et une mer souvent dangereuse, avec des courants assez forts. Son rocher du Diamant mesure 175 mètre de haut est un refuge pour les oiseaux marins. A visiter:
- L'Anse Cafard: Ici la tragédie historique se mêle à cette petite plage paradisiaque. Un mémorial y a été érigé"" 15 statues font face à la mer en souvenir du naufrage d'un navire négrier en 1830 qui a coûté la vie à un grand nombre d'esclaves.
- A voir également la Maison du Bagnard non loin de là.
- Une randonnée possible (pour une difficulté moyenne pour 3.500km et 3 heures de marche) depuis petite Anse des Anses d'Arlets pour une arrivée à l'Anse Cafard en passant par le fameux Morne Larcher de 477 mètres ( surnommé<<La femme couchée>> lorsqu'on le regarde depuis le sud de l'île.
- Collection privée : Christian Gallet de Saint-Aurin, a réalisé un espace musée qui représente la gamme complète de la production de la marque SIMCA . Avec pour vedette la Simca 8 1100, car elle porte la plaque de l'artisan constructeur de la partie en bois: griffe très rare.
Son église //Saint-Thomas /. C'est en 1684 que la paroisse du Diamant devient distincte de celle des Anses d'Arlets. Dès lors les habitants se cotisent et avec l'aide du roi effectuèrent les grosses réparations. En l'an 1700, 1800 des carreaux sont importés de Provence pour la réalisation du carrelage. Son clocher est construit en 1778. L'église fut détruite par un cyclone en 1817, puis reconstruite après de nombreuses polémiques entre les habitants et le préfet apostolique sur un nouveau lieu de culte. ( à noter que les travaux ont été financés grâce à l'augmentation d'un impôt, proportionnel au nombre d'esclaves possédés. Cette nouvelle église fut dédicacée le 26 décembre 1829. Ne possédant qu'une seule nef, d'inspiration baroque tout comme celles du Marin et de l'Ajoupa-Bouillon. En 1860 , les paroissiens se cotisent à nouveau pour son agrandissement. Des allées latérales sont ajoutées, et les murs extérieurs sont refaits. En 1871 rénovation de la façade et de son clocher. En 1983 les compagnons de France ont entièrement refait cette charpente apparente et qui évoque la coque renversée d'un bateau: elle fut découpée en métropole puis transportée et remontée sur place. En même temps ils refirent le clocher.
L'autel actuel date de 1770 et fut fabriqué au: Puy en Haute Loire en France.
Le bassin monolithique ( fin du XVII siècle ) actuel correspondrait aux fonts baptismaux d'origine, contemporains du premier sanctuaire maçonné et retrouvé par le père David, curé de cette paroisse et historien de la Martinique.